Quand on parle des
batraciens et de leur milieu de vie, on pense tout d’abord aux vallées humides
et au milieu forestier puisque c’est là généralement que les batraciens
trouvent l’eau indispensable à leur reproduction et à leur développement
larvaire ainsi que leur habitat une fois
devenu adultes (les prairies, les fossés, l’humus forestier).
On pense beaucoup
moins aux terrils et aux friches industrielles.
Or, ces terrains sont devenus
le lieu de vie de deux espèces peu connues du grand public : l’Alyte et le
Crapaud calamite. Plus particulièrement, ce dernier y trouve un précieux habitat
de substitution à son habitat d’origine, généralement disparu, caractérisé par
la chaleur, la présence de points d’eau peu profonds et d’abris (pierres, amas
de débris, souches d’arbre). Le Crapaud calamite est une espèce menacée.
L’espèce est présente
depuis longtemps sur le site de Marcasse. Elle profite d’une petite mare
naturelle, point de résurgence des eaux accumulées sous le terril, pour s’y
reproduire. Et elle trouve sur le terril les abris souhaités.
L’annexion à la réserve d’un terril récemment exploité (terril du Grand Buisson) permettait d’envisager de nouveaux lieux de reproduction. Au centre de cette jeune friche, il a été décidé de creuser deux cuvettes imperméables peu profondes. Elles récolteront les eaux provenant des pentes voisines et contribueront, nous l’espérons, à l’expansion de l’espèce sur le site.
L’annexion à la réserve d’un terril récemment exploité (terril du Grand Buisson) permettait d’envisager de nouveaux lieux de reproduction. Au centre de cette jeune friche, il a été décidé de creuser deux cuvettes imperméables peu profondes. Elles récolteront les eaux provenant des pentes voisines et contribueront, nous l’espérons, à l’expansion de l’espèce sur le site.
Dans ce travail, nous
avons été aidé par des élèves de l’Institut Sainte-Gertrude de Brugelette.
Courageux vu le temps
froid et humides, ils n’ont pas ménagé leur peine pour creuser dans le sol
schisteux de l’ancien terril.
A noter que cette
réalisation s’intègre dans un travail beaucoup plus vaste au niveau régional
visant au renforcement de la population de cette espèce vulnérable.
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