La nature est capable de nous apporter de belles émotions.
La découverte d’un site paysager merveilleux, l’observation d’une espèce rare, la réussite dans la culture d’une plante spéciale, etc.
Parmi ces émotions, il en est une que les ornithologues apprécient particulièrement : l’écoute du chant du Rossignol philomèle. Surdoué de l’exercice vocal, le Rossignol mâle se produit à toutes les heures du jour et , surtout de la nuit.
De retour dans nos contrées dès le mois d’avril, notre artiste recherche un fourré humide difficilement pénétrable où il s’installe dans l’attente d’une femelle (les mâles rentrent avant les femelles). Et là, il produit un chant puissant et varié, une succession de « trilles, de sifflements liquides et de sons murmurants et gloussants »1. Les prestations nocturnes sont les plus impressionnantes, le calme de la nuit amplifiant la production sonore. D’autant plus que le Rossignol se rencontre essentiellement dans des sites éloignés de nos villes et villages surpeuplés : dans les fonds humides de nos forêts, dans les taillis denses de nos vallées, dans les fourrés marécageux de nos campagnes.
Malheureusement, cet hôte jadis si habituel de nos régions se fait aujourd’hui de plus en plus rare. D’après les recensements réalisés par Aves2, il ne niche plus aujourd’hui dans le Hainaut occidental que quasi exclusivement dans la vallée de la Haine.
Dès lors, quel plaisir pour nous de pouvoir l’écouter dans la réserve naturelle de « Marcasse et alentours ». En effet, depuis 2006, il a été entendu chaque année sur le site, dans les fossés humides et boisés qui bordent les terrils. Cette année, la première audition a été notée le 17 avril. Il chantait encore 3 semaines plus tard, preuve de son installation sur les lieux.
Espérons que nous l’entendrons encore pendant de longues années.
1 Svensson et autres, Le Guide ornitho, Delachaux et Niestlé.
2 Aves : association spécialisée dans l’étude de l’avifaune, fondatrice avec Réserves Naturelles RNOB de Natagora.
La découverte d’un site paysager merveilleux, l’observation d’une espèce rare, la réussite dans la culture d’une plante spéciale, etc.
Parmi ces émotions, il en est une que les ornithologues apprécient particulièrement : l’écoute du chant du Rossignol philomèle. Surdoué de l’exercice vocal, le Rossignol mâle se produit à toutes les heures du jour et , surtout de la nuit.
De retour dans nos contrées dès le mois d’avril, notre artiste recherche un fourré humide difficilement pénétrable où il s’installe dans l’attente d’une femelle (les mâles rentrent avant les femelles). Et là, il produit un chant puissant et varié, une succession de « trilles, de sifflements liquides et de sons murmurants et gloussants »1. Les prestations nocturnes sont les plus impressionnantes, le calme de la nuit amplifiant la production sonore. D’autant plus que le Rossignol se rencontre essentiellement dans des sites éloignés de nos villes et villages surpeuplés : dans les fonds humides de nos forêts, dans les taillis denses de nos vallées, dans les fourrés marécageux de nos campagnes.
Malheureusement, cet hôte jadis si habituel de nos régions se fait aujourd’hui de plus en plus rare. D’après les recensements réalisés par Aves2, il ne niche plus aujourd’hui dans le Hainaut occidental que quasi exclusivement dans la vallée de la Haine.
Dès lors, quel plaisir pour nous de pouvoir l’écouter dans la réserve naturelle de « Marcasse et alentours ». En effet, depuis 2006, il a été entendu chaque année sur le site, dans les fossés humides et boisés qui bordent les terrils. Cette année, la première audition a été notée le 17 avril. Il chantait encore 3 semaines plus tard, preuve de son installation sur les lieux.
Espérons que nous l’entendrons encore pendant de longues années.
1 Svensson et autres, Le Guide ornitho, Delachaux et Niestlé.
2 Aves : association spécialisée dans l’étude de l’avifaune, fondatrice avec Réserves Naturelles RNOB de Natagora.
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